La toxicomanie est une affection complexe, et les gens ont souvent de nombreuses suppositions à son sujet. Idées fausses courantes sur la dépendance. Certains croient qu’une personne souffrant d’une dépendance ne peut plus s’améliorer ou que tout n’est qu’un état d’esprit, est répandue et prévalente parmi la majorité. La plupart du temps, ces affirmations sont fausses et ne font qu’ajouter à la stigmatisation qui entoure la maladie. Les personnes qui luttent contre la toxicomanie peuvent ainsi avoir plus de mal à chercher de l’aide et leur famille et leurs amis finissent par perdre espoir.
Il est essentiel de séparer les mythes des faits. Perpétuer de fausses informations sur la dépendance ne fait que rendre plus difficile la recherche d’un traitement pour les personnes concernées, qu’il s’agisse d’obtenir des services de réadaptation dans votre région ou de vous rendre dans un autre endroit comme un établissement. Pour aider à faire la lumière sur la question, voici quelques mythes courants concernant la dépendance qui ne sont pas vrais.
1. La dépendance est une question de choix personnel.
Certaines personnes pensent que les individus qui souffrent d’abus de substances ont pris une décision consciente concernant la dépendance. Le « National Institute of Mental Health » aux USA reconnaît le trouble de la consommation de substances comme un trouble mental, ce qui signifie que le problème réside dans l’activité de leur cerveau et non dans leur comportement. Bien que ces personnes puissent avoir volontairement consommé des drogues ou bu de l’alcool au départ, devenir dépendant ne fait pas partie de leur plan. Il est important de savoir que ces substances ont des propriétés addictives qui influencent leur incapacité à contrôler leur consommation de drogue ou d’alcool.
2. La dépendance n’arrive qu’aux personnes ayant une vie personnelle et professionnelle troublée
Cette maladie peut arriver à tout le monde. Elle ne cible pas les chômeurs ou ceux qui ont moins de relations personnelles. On croit souvent que les personnes qui ont des problèmes financiers ou familiaux sont plus vulnérables à la toxicomanie, mais ce n’est pas toujours vrai. En tant que maladie mentale, elle ne fait pas de discrimination. Elle peut toucher n’importe qui, quels que soient son sexe, son âge, son statut social, sa famille ou sa profession. Il y a eu des cas de dépendance chez des personnes âgées de 12 ans et plus et chez des personnes ayant un emploi à temps plein.
3. L’abstinence est la meilleure façon de traiter la dépendance aux substances
Bien que l’abstinence puisse faire partie du traitement, ce n’est pas la seule façon de traiter la dépendance aux substances. Chaque personne a des niveaux de dépendance différents ; par conséquent, leurs traitements varient également. Il existe d’autres facteurs à prendre en compte dans leur programme de traitement, notamment les types, la quantité et la fréquence des substances utilisées. Au départ, lorsqu’ils entrent en cure de désintoxication, ils doivent subir une évaluation médicale afin que les professionnels de la santé puissent recommander le meilleur traitement. Dans la plupart des cas, il s’agira de médicaments et de thérapies comportementales. Les médicaments aideront à soulager toute douleur due au sevrage lorsqu’ils éliminent les traces des substances dans le corps du patient. En même temps, les thérapies comportementales permettent à la personne de découvrir ce qui l’a poussée à boire de l’alcool ou à consommer des drogues au départ.
4. Une fois qu’ils sont entrés en désintoxication, leur dépendance sera complètement traitée
Les troubles liés à la consommation de substances sont une maladie chronique comme le diabète et les maladies cardiovasculaires, qui nécessite un rétablissement à long terme. Il n’y a pas de remède unique, mais il peut être géré par de multiples traitements. Dans la plupart des cas, les personnes devront s’engager à adopter un mode de vie plus sain pour rester sans substance. De plus, un programme résidentiel n’est qu’un des types de traitement disponibles. Dans les cas de toxicomanie légère, un programme ambulatoire peut être recommandé pour le rétablissement.
5. Vous devez vous faire traiter volontairement pour aller mieux
Aucune personne ne cherche à se faire traiter de son propre chef. Il se peut que le tribunal leur ait ordonné de le faire ou que leurs proches les aient encouragés à suivre un traitement. De plus, il n’existe aucune preuve que les personnes qui ont accepté d’entrer en cure de désintoxication ont de meilleures chances de guérison que celles qui y sont contraintes. Les experts estiment plutôt que le succès du traitement repose sur le traitement de la cause sous-jacente de la dépendance. Cela signifie qu’il faut suivre de multiples thérapies pour découvrir les facteurs déclencheurs et apprendre de nouvelles façons plus saines d’y faire face. Par exemple, s’ils évitent de se sentir tristes en buvant de l’alcool auparavant, ils peuvent remplacer ce comportement par de l’exercice pour remonter naturellement leur humeur.
6. Une fois qu’ils ont rechuté, ils n’ont aucune chance de se rétablir
Le rétablissement est un voyage de toute une vie, et il y aura des défis en cours de route, y compris la rechute. Il s’agit d’une récurrence des symptômes, mais cela ne signifie pas que leur traitement échoue. Cela signifie seulement qu’ils devront peut-être revoir leur plan de rétablissement ou envisager des traitements supplémentaires si cela se produit. Pour prévenir ou réduire les risques de retour aux anciennes habitudes, la plupart des professionnels de la santé conseillent aux patients de préparer un programme de suivi, par exemple en participant à des séances de thérapie de groupe de soutien ou à des programmes de traitement ambulatoire de faible intensité.
Les mythes entourant la toxicomanie sont souvent faux et ne devraient pas être la seule source d’information pour comprendre cette maladie. Il y a toujours de l’espoir pour ceux qui luttent contre la toxicomanie. Il existe différents centres de traitement dans le pays qui peuvent aider les gens à surmonter leur condition. Pour ceux qui luttent contre la toxicomanie, il est toujours préférable de consulter un médecin pour savoir comment trouver un moyen de surmonter leur état.